Ces « cascarones » de béton qui allient esthétique et, aussi, économie de matériau

Avant-gardiste, l’architecte espagnol Félix Candela a démontré qu’il était possible de concevoir des structures avec très peu de moyens en utilisant des formes innovantes alliant légèreté, élégance et science de l’ingénierie. Une rétrospective a levé le voile sur ses coques de béton.

Impossible de trouver plus bel écrin pour mettre en valeur le travail de Félix Candela. Fasciné par l’ingénierie, ce dernier a créé des bâtiments d’une élégance
et d’une légèreté à couper le souffle avec des coques d’une finesse extrême, des voiles de béton aussi gracieuses que résistantes. Et c’est au Pavillon Sicli, à Genève, dans cet édifice à la coque de béton tout en courbe et légèreté qu’une exposition a mis en valeur avec force maquettes, dessins, plans et photos le travail exceptionnel de l’architecte espagnol, exilé au Mexique. L’exposition qui s’est tenue du 23 août au 15 septembre, soutenue notamment par Induni & Cie SA, a mis en lumière plus de vingt bâtiments emblématiques issus de l’oeuvre singulière de Candela. Pièce maîtresse de l’événement, spécialement créée pour l’occasion, une reproduction inédite du Pavillon du jardin botanique d’Oslo (1962), à l’échelle 1 : 3, a plongé les visiteurs dans une exceptionnelle mise en abîme. Protégée par la toiture du Pavillon Sicli, conçue et réalisée par l’architecte Constantin Hilberer et l’ingénieur Heinz Isler, elle se faisait l’écho visuel des innombrables maquettes exposées.

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