Honorée par le Prix du Conseil de l’Europe en 2019, l’exemplaire revitalisation de la rivière franco-genevoise, menée depuis vingt ans, arrive à bout touchant avec la dernière étape du chantier, allant du village de Certoux à la frontière française. Visite des lieux au début du mois de juillet avec tous les acteurs du projet réunis par l’entreprise Induni, qui pilote le consortium Induni-Scrasa.
De la passerelle piétonne des Bis, à hauteur du Club de tennis de Perly-Certoux, à la frontière française: un kilomètre, le dernier tronçon de la renaturation de l’Aire. Bientôt terminée, la quatrième étape du chantier, lancée fin mai 2021, aura compté, avec 50 000 mètres cubes de terres excavées, 15 000 m3 de remblais, 10 000 tonnes d’enrochements. Et des défis majeurs. «Pour consolider le pont routier de Certoux, plus que centenaire, il aura fallu durant quatre mois travailler en rivière pour reprendre l’ouvrage en sous-oeuvre, terrasser à 3,5 m de profondeur et réaliser un enrochement bétonné permettant de protéger les berges contre l’érosion», explique Yoann Collomb, technicien, responsable du chantier chez Induni. «Deux seuils en enrochement bétonné réalisés en amont, l’un à la frontière avec la France, et l’autre à l’aplomb d’une conduite oléoduc sous la rivière, renforcent le dispositif, tandis qu’un plan d’eau a été créé entre ces deux points durs».
En savoir plus en consultant l’article paru le 17 août 2022 dans l’édition n°41 du Journal de l’Immobilier.